Nice : Après le chef de l’Etat, c’est la police qui ne s’embarasserait pas de respecter la loi

Les lycéens viennent de nous informer qu’un des chefs de la police nationale sur Nice, a fait convoquer des mineurs désignés (par qui ?) comme les leaders du mouvement lycéen sur Nice, par simple coup de fil, sans motif, et sans même en parler aux parents. Voila une procédure des plus étonnantes. D’ailleurs le procureur de la République aurait dit à l’un des avocats de ces mineurs de ne pas se rendre à cette convocation tout à fait illégale. Les jeunes ont donc décliné l’invitation, mais il faudra resté vigilant face à une police qui risque de déraper à tout moment sur ordre de Sarkozy. Après le chef de l’état, c’est donc l’instrument de répression du pouvoir qui pert pied. Ne pouvant pas se permettre une bavure qui enflammerait definitivement toute la france (on a quand même oublié un peu rapidement notre camarade du syndicat sud toujours dans le comat), la police utilise l’intimidation, et la pression psychologique sur la jeunesse, comme une bonne police politique qu’elle est, outrepassant ses droits et faisant peu cas de la loi qu’elle somme pourtant au peuple de france de respecter. Il faut dire qu’elle a de quoi s’inspirer avec Chirac, Sarkozy, Villepin et Borlo. Ces individus à la tête de l’état ont seulement appelé à ne pas appliquer la loi qui vient d’être promulguée. Pour celà, Chirac et Borlo peuvent encourir des peines de prisons. Oui mais voilà en France, on n’emprisonne que les révoltés, et on laisse en liberté les puissants, à l’image de cette loi de circonstence inventée pour libérer celui qui a été condamné pour complicité de crime de guerre et responsable de la déportation de juifs durant l’occupation : Maurice Papon. Pendant que Papon vit des jours heureux, l’Etat français vient de jeter en prison jusqu’à 8 mois des jeunes dont le seul crime a été le désespoir. Et oui, on ne fait pas tous partie de l’élite. Source : salade-nicoise.net

Comments

[etudiantedenice]

Et mon cher collaborateur ne dit pas tout dans son article !
Ce matin, les cinq lycéens en question ont été arrêtés sur les lieux où ils étaient respectivement en train de mener des actions de blocage. Les forces de l'ordre n'ont absolument pas frappé au hasard et sont allés les chercher dans la foule.
Décliner l'invitation ? Certes, mais retrouvés en garde à vue jusqu'à être finalement relâchés cet après-midi.
Ca n'est plus de l'intimidation, c'est une attque, fanche et directe, pour tenter de tuer le mouvement en lui coupant la tête.